Connaissez-vous la pratique sexuelle qu’on appelle le glory hole ou voulez-vous en savoir plus ? Vous vous trouvez au bon endroit pour acquérir plus de connaissances sur la sexualité libertine. Ici, nous vous disons tout sur le glory hole.
Qu’est-ce que le glory hole ?
Le glory hole (anglicisme qui veut dire « trou de la gloire ») est un trou que l’on fait dans un mur dans le but d’observer une personne ayant des relations sexuelles ou qui se masturbe. Mais désormais, ce trou permet aussi l’insertion d’un pénis en érection dans le but d’avoir un rapport sexuel avec la personne située de l’autre côté du mur. Le mur est donc un intermédiaire qui permet de rendre l’acte plus excitant et moins accessible. Cette pratique sexuelle, précise, permet de donner libre cours à des fantasmes et ceux qui la pratiquent ne lésine pas sur les moyens qu’ils emploient pour cela.
Pourquoi pratiquer le glory hole ?
Les raisons sont nombreuses et si nous devons donner celle qui pour nous est la plus intéressante, ce serait l’anonymat. En effet, le glory hole permet d’avoir une relation sexuelle avec un parfait inconnu (à moins que vous ne fassiez du voyeurisme) ce qui est très excitant. Du début à la fin de l’acte, vous avez la possibilité de ne pas connaître la voix ou même le physique de celui avec qui vous vous amusez. L’acte sexuel est donc la seule chose qui vous unit et si vous n’avez pas besoin d’une certaine proximité physique, vous serez totalement servi. Dans une optique de sexualité de groupe, vous pouvez faire qu’une même cloison comporte plusieurs glory holes.
Pourquoi cette pratique sexuelle a-t-elle explosé lors du coronas virus ?
Le glory hole était l’une des pratiques sexuelles recommandées par plusieurs agences de santé lors de la covid-19. En effet, il permettait une certaine distanciation sociale en maintenant une distance suffisante avec les gouttelettes respiratoires contagieuses et en éloignant les visages. Les responsables de la santé publique de New York faisaient partie de ceux qui encourageaient cette pratique. Les couples qui s’adonnaient à cette pratique pouvaient donc se targuer de respecter les règles tout en profitant d’un plaisir nouveau.
Quels sont les lieux qui facilitent cette pratique ?
Le glory hole est essentiellement pratiqué dans des établissements pour adultes tels que les clubs échangistes, les sex-shops ou les cabines de visionnage de films pornographiques. Afin de satisfaire la demande de la clientèle, l’action peut y être plus douce ou plus sauvage. Chez vous, percer des murs ne serait pas évident alors que dans les clubs échangistes, vous verrez des trous proprement réalisés. Les bords sont poncés et permettent d’éviter tout risque de blessure.
Quels sont les risques liés à cette pratique ?
Le premier risque lié à cette pratique est le risque sanitaire. Dans une mesure où le partenaire qui est situé de l’autre côté du mur ainsi que son passé sexuel restent inconnus, cette pratique augmente les risques d’infection par les MST. De plus, les hommes qui introduisent leur pénis dans le glory hole s’exposent à toutes sortes de douleurs surtout s’ils ne connaissent pas les motivations des personnes avec qui ils pratiquent. C’est la raison pour laquelle certains établissements proposent des glory holes équipés de surfaces protectrices.
Et dans la pornographie ?
Le glory hole a été popularisé auprès du public hétérosexuel à travers de nombres sites pornographiques entièrement dédiés à la pratique. Comme exemple, vous pourrez entendre parler de Gloryhole Swallow, Gloryhole Hustlers. Tous ces sites vous offrent des vidéos ayant des particularités identiques : une femme qui offre une fellation à un ou plusieurs hommes jusqu’à ce que ceux-ci éjaculent. Bien sûr cela peut aussi aller plus loin avec une pénétration vaginale ou anale avec ces partenaires. L’absence des vidéos de glory hole dans les propositions des vidéos les plus populaires sur les plateformes connues montre que cette pratique est encore peu connue de tous ou tout simplement moins sollicitée.
Quels sont les dérivés fantasmatiques du glory hole ?
Parmi les dérivés du glory hole, on peut citer le fait de :
- Regarder quelqu’un uriner à travers un trou de toilettes publiques,
- Pénétrer une pastèque,
- Se frotter dans le métro contre des inconnus (frotteurisme),
- Faire un trou dans la terre et y mettre son sexe
- Pénétrer des orifices d’un mannequin en cire
- Porter un masque pour faire l’amour
- Profiter sexuellement de l’ouverture buccale d’une patiente lorsqu’on est dentiste
Même si certaines de ces pratiques vous paraissent étranges, sachez qu’elles peuvent être considérées comme des dérivés du glory hole. Il suffit d’être plongé dans un certain anonymat ou de profiter d’un trou par lequel faire passer son sexe pour faire du glory hole.
Qu’est-ce que révèle le fantasme de glory hole sur la psychologie ?
Les scénarios fantasmatiques qui sont en lien avec cette pratique tournent très souvent autour de la notion d’anonymat. La personne de l’autre côté du mur ne sait pas à qui appartient le sexe, à qui elle fait une fellation. C’est donc une réduction de la sexualité à sa seule dimension génitale et pulsionnelle. Seul compte le plaisir éprouvé et l’intensité des sensations. Pour certains, c’est aussi un moyen de se dédouaner d’une éventuelle culpabilité. En effet, on a joui mais on ne sait pas avec qui. Le corps de l’autre est réduit à une seule partie, son sexe.
Des limites légales ?
Pratiquer le glory hole dans un lieu public est considéré comme une atteinte majeure à la morale. De ce fait, il peut être passible de poursuites judiciaires. On peut donc le considérer comme de l’exhibitionnisme et tous les participants à l’acte peuvent être condamnés. Vous devrez donc vous contenter d’assouvir vos désirs dans des lieux dédiés à cela. Ceux-ci sont très nombreux et n’attendent que des praticiens comme vous pour les remplir.
Maintenant, vous en savez un peu plus sur cette pratique sexuelle peu pratiquée par les couples. Vous pouvez l’essayer mais en faisant attention à votre sécurité et surtout à celle du partenaire masculin.